En France, on estime à 25% la proportion d’actes médicaux « inutiles » (sur-prescriptions d’examens et de médicaments, d’actes médicaux et chirurgicaux, parcours de soins inappropriés, etc.).
L’introduction du numérique dans la santé et le développement de la télémédecine seront au coeur des politiques publiques » a annoncé Olivia Grégoire lors du petit déjeuner débat du vendredi 3 novembre.
Ces nouvelles pratiques doivent s’accompagner de la mise en place d’un second avis médical, pratique répandue en Allemagne, visant à s’assurer de la pertinence des soins accordé au patient. La généralisation d’un second avis médical pourrait ainsi permettre à la Sécurité Sociale d’économiser entre 38 et 50 milliards € par an.
La Fondation Concorde préconise également de déployer le Dossier Médical Partagé au plus vite, en externalisant sa conception auprès des entreprises françaises.
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Effectivement, si l’on pense que l’on peut faire du diagnostic à distance, misons sur la télémédecine ! Effectivement quand les gens sont morts, ils ne coutent plus rien ! Quant au second avis, il y a plusieurs façons de traiter un certain nombre de pathologies sans que l’une soit forcément moins bonne que l’autre mais mettre le doute dans l’esprit des patients de façon systématique au lieu de favoriser la confiance, quand ils ne sont pas demandeurs , c’est compliquer et retarder l’accès aux soins. Serions nous si malhonnêtes que nous soignerions des patients qui n’en ont pas besoin ou ferions du surtraitement? Ces procès d’intention à des gens que se donnent corps et âme pour les autres deviennent insuportables!