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Cancer localisé de la prostate : comment gérer les patients à faible risque évolutif ? (Communiqué)

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Le 111ème Congrès Français d’Urologie, qui se tient actuellement au Palais des Congrès de Paris, est l’occasion de refaire un point sur la surveillance active des patients à faible risque évolutif et de jeter un œil sur les nouvelles options représentées par la génomique ou le traitement focal.

La surveillance active fait partie des possibilités thérapeutiques du cancer de prostate localisé à faible risque de progression.
Les patients sont éligibles à cette modalité de prise en charge s’ils répondent à des critères précis de cancer a priori indolent (définis à partir des données histologiques, cliniques et biologiques).
Dans cette population, la surveillance active consiste en un examen clinique régulier, une surveillance du PSA et la répétition des biopsies prostatiques et/ou de l’IRM afin de vérifier l’absence d’évolution du cancer de prostate diagnostiqué. En cas de modification ou d’aggravation des critères de surveillance en faveur d’une évolution, le patient se voit alors proposer un traitement actif différé de type prostatectomie radicale, radiothérapie externe, curiethérapie ou traitement focal.

Face à un patient à faible risque évolutif, quel traitement mettre en œuvre ?

Face à un cancer de la prostate, les traitements radicaux (chirurgie, radiothérapie) ont longtemps été préconisés. Mais de plus en plus, de nouvelles techniques émergent et prouvent leur intérêt dans le cas de patients à faibles risques évolutifs.

Le Congrès 2016 était déjà l’occasion de mettre en évidence les avantages, pour un patient à faible risque évolutif, de la surveillance active. Celle-ci a en effet pour but d’éviter un traitement inutile potentiellement responsable de séquelles urinaires et sexuelles.

« La surveillance active des cancers localisés de la prostate arrive à maturité, mais tous les patients ne bénéficient pas de la même qualité de suivi », analyse le Docteur Luc Cormier, coordonnateur d’une table ronde sur le traitement des patients à faible risque évolutif. En matière de surveillance active, il est donc nécessaire de mémoriser les règles de l’art et la nécessaire vigilance à adopter dans l’inclusion et le suivi des patients. À noter également, la place incontournable de l’IRM dans la surveillance active.

Les approches biologique, moléculaire et génomique de la prise en charge sont également matière à réflexion, avec la question de savoir, pour l’approche génomique, comment, budgétairement parlant, celle-ci peut se positionner dans le cancer localisé de la prostate.
Enfin, parmi les techniques disponibles, il semble que le traitement focal viendra vraisemblablement se positionner entre la surveillance active et le traitement radical (chirurgie, radiothérapie), mais il n’est pour l’instant proposé que dans le cadre d’essais thérapeutiques.

Contact
LauMa communication Laurent Mignon Laurie Marcellesi 
01 73 03 05 24 • laurie.marcellesi@lauma-communication.com  • @laumacom

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