« Les labos jouent aux apprentis sorciers avec les vaccins.
Leurs conséquences à long terme sur l’efficacité et sur l’immunité sont largement inconnues.
En cas d’obligation vaccinale, les conséquences financières pour les états n’ont pas été anticipées. »
« Les Philippines ont annoncé le 2 décembre la suspension de leur vaste campagne de vaccination contre la dengue. Plus de 733.000 enfants philippins ont déjà été vaccinés avec le Dengvaxia, le vaccin contre la dengue produit par Sanofi, et les autorités craignent que beaucoup d’enfants puissent développer la forme la plus grave de cette maladie. Cette décision fait suite à l’annonce de Sanofi que « chez les personnes ne présentant aucun antécédent de dengue, les analyses montrent qu’à la suite de la vaccination, davantage de cas sévères de dengue pourraient être observés en cas d’exposition au virus. »
Pour Michele Rivasi, cette série d’annonces montre combien nous ne savons rien des effets à long terme de la vaccination. Un vaccin reste un médicament, dont l’usage est à évaluer avant toute injection, au cas par cas, et non à injecter de façon aveugle, massive, automatique et déraisonnée.
« Après six ans d’études cliniques, nous apprenons que le premier vaccin autorisé contre la dengue peut aggraver la maladie lorsqu’il est inoculé à des individus qui n’ont jamais été infecté. Le résultat obtenu est contraire à l’objectif recherché. Cela veut dire quoi ? Qu’il faut que les populations servent de cobayes durant des années pour s’apercevoir que quelque chose ne va pas ? Malgré toutes les assurances et les garanties de sécurité apportées par les autorités sanitaires, nous voyons bien que nous jouons aux apprentis sorciers avec les vaccins et l’immunité des enfants. »
« Il aura fallu six ans avant de se rendre compte du problème. Plus de 730 00 enfants ont déjà été vaccinés aux Philippines. Chez nous, l’obligation vaccinale et son cocktail de 11 vaccins va toucher près de 800 000 nourrissons par an. Des études montrent que cette survaccination dès le plus jeune âge a un effet négatif sur le système immunitaire et augmente le risque d’accident vaccinal et d’effet indésirable… Pourquoi vouloir se précipiter ? Pourquoi vouloir une vaccination pour tous, alors que nos mécanismes immunitaires sont uniques et encore largement immatures avant 3 ans ? »
« Personne ne sait, et surtout pas la ministre de la santé actuelle, quelle seront les véritables conséquences à long terme de la frénésie vaccinale qu’on impose aux jeunes parents. »
« Rappelons que le PLFSS ne contient aucune étude d’impact sur les conséquences financières de dédommagements à verser par l’état en cas d’accident vaccinal. Rappelons qu’en cas de vaccin obligatoire, l’Etat, et non plus le fabricant, endosse la responsabilité des éventuels effets secondaires du vaccin. Ainsi, en 2014, l’état a été condamné à verser 2,4 millions d’euros à un ex-infirmière qui a contracté une sclérose en plaques quelques semaines après les premières injections du vaccin contre l’hépatite B reçues dans le cadre de son activité professionnelle. »
« Il est temps de faire le vrai calcul des risques. Vouloir ignorer les signaux qui remontent du terrain et des études, s’obstiner dans la volonté d’une vaccination pour tous et contre toutes les maladies, représente un danger pour la santé publique et les finances de l’Etat. »
Contact presse : Sébastien Barles 06 75 00 63 31