« Une rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) sera prochainement ouverte aux endocrinologues. Depuis sa création dans la convention médicale en 2011, seules 5 spécialités ont pu accéder à ce dispositif destiné à valoriser l’engagement des médecins libéraux dans la santé publique et la prévention. Le SML juge que c’est très insuffisant au regard de la trentaine d’autres spécialités qui devraient également en bénéficier. Le rythme de déploiement est trop lent !
Au moment où le Gouvernement élabore une nouvelle Stratégie nationale de santé qui fait la part belle à la prévention, le SML regrette que les médecins nutritionnistes dont l’activité est principalement tournée vers la prévention du diabète, en plus de la lutte contre l’obésité, n’aient pas été associés à cette nouvelle ROSP. Au-delà, le SML estime urgent que les partenaires conventionnels s’attellent à une généralisation du dispositif et surtout que l’Assurance maladie cesse de « chipoter » les moyens qu’elle y engage. L’amélioration de la santé publique par la mise en œuvre de la prévention ne peut pas s’envisager sans un réel effort d’investissement lequel se traduira par des soins et hospitalisations évités, donc des économies à moyen et long terme.
Les réticences de l’Assurance maladie à investir trouvent un exemple concret dans la ROSP des endocrinologues où la rémunération prévue est loin d’être suffisante. Les endocrinologues attendaient mieux.
Le SML souhaite qu’un calendrier soit rapidement élaboré afin de donner à toutes les spécialités une vision précise du déploiement des ROSP. »