#Premier recours pour la santé des femmes comme pour toute la population, les médecins généralistes réalisent aujourd’hui la majeure partie des actes de soins apportés aux femmes, notamment en matière de suivi gynécologique et de prévention. Pour ces médecins généralistes qui sont de plus en plus souvent des jeunes femmes parfaitement formées durant leurs études universitaires à ces actes courants, les prescriptions de contraception, de mammographies, la réalisation de frottis cervico-utérins constituent une part importante de leur activité.
Selon une enquête réalisée en 2017 par l’Union régionale des médecins libéraux de Normandie, près de 90% des médecins ayant répondu assurent tout ou partie du suivi gynécologique de leurs patientes et sont attachés à ce volet de leur activité. « 99 % assurent les consultations de contraception. 88 % des médecins généralistes réalisent des frottis de dépistage, 31 % assurent la pose d’un stérilet, 54 % d’implants contraceptifs. Plus de 90 % suivent la grossesse de leurs patientes en lien avec la maternité et 97 % le suivi post-natal de la maman et du nouveau-né. »
Face à l’inquiétude légitime des femmes qui découvrent des difficultés d’accès aux soins, évoquée dans un article du journal Le Monde daté du 28 décembre, il n’est pas inutile de rappeler que le maillage territorial constitué par les 52 000 médecins généralistes de notre pays demeure leur principale garantie de recours aux soins. 95% des médecins généralistes exercent sans pratiquer de dépassements d’honoraires.
La crise démographique actuelle met en danger ce maillage territorial. MG France, premier syndicat des médecins généralistes, est déterminé à tout faire pour pérenniser le réseau de soins primaires qui est plus que jamais indispensable à la santé des femmes.#