» Mardi 2 janvier 2018, France Info a diffusé ces propos tenus par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) : « Il y a très très peu de patients qui font état de myofasciite à macrophages à la suite d’un vaccin. Nous n’avons aucun signalement depuis 2015. Au long cours, on en a eu assez peu : moins de 10 cas diagnostiqués depuis 2006. » Cette information de l’ANSM est fausse.
Parmi les adhérents de l’association E3M, 89 personnes ont été diagnostiquées entre 2006 et 2017 (certificat de biopsie faisant foi). Le chiffre réel est bien supérieur, la totalité des malades n’adhérant pas à l’association. Les chiffres émanant du centre de référence sur la myofasciite à macrophages (Pr Authier – hôpital Henri Mondor, Créteil) font état, pour ce seul centre, de 213 cas positifs entre le 01 janvier 2006 et le 31 décembre 2017.
Ces données ne représentent que la partie émergée de l’iceberg. Si l’on veut connaître le nombre exact de personnes atteintes de myofasciite à macrophages, l’ANSM doit arrêter de proclamer que cette maladie n’existe pas et au contraire informer l’ensemble des médecins de France. C’est ce qui s’appelle mener une pharmacovigilance active, comme l’association E3M n’a eu de cesse de le demander (dossier présidentielles 2017, page 10). L’article de France Info démontre malheureusement que cela reste toujours un vœu pieu. Les victimes apprécieront… »
Contact presse : Didier Lambert, Porte-parole de la campagne Pour des vaccins sans aluminium, didier.lambert@asso-e3m.fr