Dans son rapport public annuel 2018, la Cour des Comptes s’est intéressée à la politique vaccinale. Son analyse se termine par une recommandation forte : « ouvrir plus largement aux professionnels de santé autres que les professions médicales (infirmiers, pharmaciens) la possibilité de réaliser des vaccinations ».
Se félicitant de cette préconisation de la Cour des Comptes, le Sniil tient, d’abord, à souligner qu’il défend lui-même cette position depuis plus de 6 ans maintenant1, avec, d’ailleurs, les mêmes arguments… Mais sans jamais avoir eu la possibilité de les exprimer directement avec les autorités sanitaires.
En effet, à l’inverse des pharmaciens, à aucun moment un syndicat infirmier libéral représentatif ou même une infirmière libérale, ont été concertés ou intégrés dans une réflexion sur la vaccination depuis 2012 : ni au moment du rapport de M. Richard Ferrand, alors député PS, en 2014 ; ni lors de celui de Mme Sandrine Hurel, également députée, en 2016 ; ni, même dans les différents comités ou jurys qui étaient rattachés à la concertation nationale sur la vaccination organisée par Mme Marisol Touraine…
Lire le communiqué sur la vaccination et la Cour des Comptes.
Pour tout contact : Catherine Kirnidis, Présidente Nationale Sniil