La mobilisation des médecins traitants dans la participation au dépistage du cancer colorectal est déterminante.
Avec près de 45 000 nouveaux cas et 18 000 décès par an, le cancer colorectal reste le 2è cancer le plus meurtrier. Malgré un test qui a fait la preuve de sa fiabilité et de ses performances (il permet de détecter 2,4 fois plus de cancers et 3,7 plus d’adénomes avancés que l’ancien test), la population cible du dépistage organisé (les femmes et les hommes de 50 à 74 ans asymptomatiques) reste encore trop peu nombreuse à participer. En effet, les derniers chiffres publiés par Santé publique France annoncent un taux de participation de 33,5 % versus les 45 % jugés acceptables au niveau européen. Pourtant, détecté tôt, ce cancer peut être guéri dans 90 % des cas.
À l’occasion de sa campagne de communication, qui débute le 18 février, l’Institut national du cancer rappelle qu’il est important d’avoir le bon réflexe d’aborder ce sujet en consultation avec les patients concernés.
>Communiqué de presse_campagne dépistage du cancer colorectal_2018