La ministre des Solidarités et de la Santé et la ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont chargé le Professeur Antoine Tesnière, la députée du Loiret Stéphanie Rist et l’interne en médecine générale Isabelle Riom de mener les consultations sur ce chantier. Des premières orientations seront rendues en mai.
Le système de santé ne pourra pas évoluer en profondeur sans les professionnels. Numerus clausus, première année, coopération entre professionnels de santé grâce aux pratiques avancées en soins infirmiers, articulation enseignement/recherche pour l’ensemble des formations aux professions de santé : la réforme de la formation est une étape indispensable pour permettre au système de santé de s’adapter aux évolutions des besoins des patients.
Antoine Tesnière, Stéphanie Rist et Isabelle Riom devront construire, en consultant les parties prenantes, la feuille de route opérationnelle favorisant une plus grande homogénéité des formations, une meilleure coopération entre les différents métiers de la santé, des conditions d’études favorables à l’épanouissement des étudiants… Les étudiants en santé seront associés à cette réflexion conjointement menée par le ministère des Solidarités et de la Santé et le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Ce chantier sera étroitement lié avec celui de la transformation du travail et des métiers dans le secteur public hospitalier. Il constitue l’un des cinq piliers de la Stratégie de transformation du système de santé annoncée par le Premier Ministre au centre hospitalier d’Eaubonne-Montmorency le 13 février dernier. Edouard Philippe avait, avec Agnès Buzyn, désigné les cinq chantiers de cette transformation : la qualité et la pertinence des soins, les modes de financement et de régulation, le virage numérique, la formation et des professionnels de santé et enfin l’organisation territoriale des soins.
Contact presse : Cabinet d’Agnès Buzyn – 01 40 56 78 82 – lise.ardhuin@sg.social.gouv.fr
Je ne vois pas apparaître les usagers ni l’humanisation des soins