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Vers la disparition des conventions médicales ? (Communiqué)

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Nicolas REVEL, directeur de la CNAM-TS, lors de la dernière séance de négociations du 6 avril, menace d’une nouvelle sanction à défaut de signature de la convention.

Le règlement arbitral, toujours dans l’attente du résultat des recours déposés au conseil d’état notamment par le SFCD, ne lui semble plus le bon outil pour faire pression sur les syndicats négociateurs. Place au « décret gouvernemental ». Il permettrait au gouvernement de fixer les tarifs seul, ou après négociations directes entre l’Etat et les syndicats. Ce serait la fin du système conventionnel, et du principe de négociation entre la CNAM-TS et les syndicats professionnels.

Gageons qu’après les chirurgiens-dentistes viendront les médecins et l’ensemble des professions de santé conventionnées. Pour le SFCD, cette reprise en main par l’Etat ressemble fort au modèle suédois, qui fait sous-traiter son système de soins aux investisseurs privés, dont le métier n’est pas de soigner des gens mais de «soigner » ses actionnaires.

Le SFCD alerte l’ensemble des syndicats des professions médicales et para-médicales sur cette atteinte au système de soins français. Que deviendront alors la sécurité sanitaire et la protection de la vulnérabilité du patient dans un système installé dans le giron commercial ?

Contact : Dr Nathalie Delphin, email : nathalie.delphin@sfcd.fr

1 commentaire sur “Vers la disparition des conventions médicales ? (Communiqué)”

  1. Il faudrait savoir, un coup on prend le modèle suédois comme un exemple en matière de prévention bucco-dentaire, le jour d’après on le dénigre pour maintenant l’implication de ses investisseurs privés… d’autant que là
    France, c’est plutôt l’état qui semble souhaiter reprendre la main, même sur la part d’investissement des remboursements des complémentaires en leur imposant des choix. Il est temps de comprendre que le système de Santé parfait n’existe pas, que s’il est mieux pour certains il l’est moins pour d’autres faute de ressources infinies. Ce n’est pas plus maintenant qu’avant, qu’une profession doit tout attendre d’un état, celle ci doit encore et toujours s’adapter à un cadre imparfait en financement et en condition et chercher ses propres ressources. Sa souplesse lui en confère les moyens. A quoi servirait nationalement une profession de santé qui voudrait se soustraire à ses obligations de santé publique ?

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