L’Hôpital Clinique Claude-Bernard, à Metz, vient d’ouvrir une unité kangourou au sein de son service néonatologie. L’objectif est simple : préserver le lien mère-enfant pour les bébés prématurés ou ayant besoin d’un suivi particulier.
En plein essor, l’unité kangourou est destinée aux enfants nés à partir de 35 semaines d’aménorrhée et/ou nécessitant une prise en charge spécifique. Mais pour favoriser la relation entre l’enfant et sa maman, ils sont tous les deux installés dans la même chambre.
« Ce sont les soignants qui se déplacent vers la mère et son bébé, et non l’inverse », explique la responsable de la maternité. La surveillance et les soins (incubateur, perfusion, photothérapie, prélèvements…) sont en effet réalisés dans la chambre de la maman, en présence des parents et éventuellement avec leur participation. Une transparence qui permet aussi de dédramatiser la pathologie.
La pratique du « peau à peau » est aussi fortement recommandée en unité kangourou par les sages-femmes de l’établissement. À l’image des bébés kangourous bien au chaud dans la poche de leur mère, les nourrissons prématurés peuvent eux aussi être portés par leur mère ou leur père, peau contre peau, pour leur donner de la chaleur et servir ainsi de couveuse naturelle. « Ce contact favorise aussi la prise de poids et reste la meilleure méthode pour réchauffer l’enfant », précise la responsable de la maternité.
Au sein de l’unité kangourou de l’Hôpital Clinique Claude-Bernard, une visite pédiatrique quotidienne a lieu dans la chambre de la maman et de son enfant. Une puéricultrice est également disponible 24h/24. Dans les chambres individuelles, le papa peut même rester dormir au sein de la chambre. Si le séjour en maternité classique dure généralement trois jours, celui dans une unité kangourou est trois fois plus long.
Contacts presse :
Christelle Rauchs-Febvrel
Directrice adjointe de l’Hôpital Clinique Claude Bernard
crauchs-febvrel@clinique-claudebernard.fr
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