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« Sans attractivité de la profession de médecin, la suppression du numerus clausus est une pensée magique », estime l’UFML-S (Communiqué)

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Supprimer le numerus clausus et le remplacer par un concours en fin de première année permettrait tout d’abord de laisser se développer toutes les vocations aujourd’hui ruinées par une sélection drastique. Fini le gâchis !

Réguler les dépenses de soins en limitant le nombre de médecins prescripteurs n’a jamais été une bonne réponse pour gérer le budget de la santé.

Toutefois, pour l’UFML-Syndicat, supprimer le numerus clausus sans améliorer l’attractivité de la médecine libérale et en particulier la médecine générale ne permettra pas mécaniquement de lutter contre la pénurie médicale dès lors que 91 % des jeunes docteurs en médecine générale ne s’installent pas en ville au sortir de la faculté et attendent une dizaine d’années pour ceux qui décident de cet exercice.

Surtout, la suppression du numerus clausus doit impérativement s’accompagner d’une réorganisation du modèle des études médicales : accueil d’un nombre d’étudiants supplémentaires en première année tout d’abord mais surtout à l’hôpital ensuite car la vraie médecine s’apprend au lit du malade. De plus, les études de médecine sont une addition de multiples compagnonnages avec des internes, des médecins sénior, etc. et d’apprentissages. Comment gérer des effectifs augmentés ? De même, la création d’un examen en troisième année doit être pensée pour éviter tout risque d’une dégradation de la qualité des études par une nombre de reçus incompatibles avec le maintien de la qualité de l’enseignement, base structurelle de l’avenir de notre médecine.

Pour l’UFML-Syndicat, cette révolution ne doit pas être «  un coup politique » mais doit être préparée très en amont, après consultation de la communauté médicale junior et senior hospitalière et libérale.

Les études de médecine sont longues, elles sont une part de vie. Les étudiants qui choisissent cette voie ne doivent pas être cobaye d’un jeu politique mais doivent dès la première année savoir que leur enseignement a été pensé et préparé pour les années suivantes.

Contact presse UFML-Syndicat : Véronique Molières, 06 82 38 91 32

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