MG France a rencontré le jeudi 6 septembre la ministre de la santé pour lui faire part de ses propositions pour l’organisation des soins de ville.
Le Président de la République doit répondre le 18 septembre aux attentes exprimées par les soignants hospitaliers, mais la stratégie de transformation de notre système de santé doit aussi permettre aux soins ambulatoires de mieux s’organiser sur les territoires, afin que les secteurs hospitaliers et ambulatoires travaillent en harmonie et en complémentarité.
De plus en plus, la population attend d’être soignée en proximité et d’avoir la garantie d’une réponse adaptée à ses demandes de soins et à ses besoins de santé.
Les propositions de MG France répondent à la crise démographique médicale en augmentant l’attractivité de la profession de médecin généraliste.
•La mise à disposition d’un assistant de cabinet médical lui apportera une qualité d’exercice nouvelle en lui permettant de se concentrer sur ses missions spécifiques et notamment sur l’accompagnement, l’expertise et la décision médicale.
•L’organisation des soins de proximité lui permettra de partager avec ses confrères la prise en charge sanitaire de la population et de répondre à ses demandes de soins non programmées tout en l’autorisant à dégager du temps pour sa formation, sa vie familiale ou ses loisirs.
•Une meilleure protection sociale, des horaires de travail adaptés à un exercice parfois partagé avec des activités salariées, l’exercice en équipe de soins coordonnées, et une valorisation des actions de santé publique réalisées collectivement achèveront de rendre à la profession de médecin généraliste libéral son attrait pour les étudiants.
Après avoir témoigné auprès de la ministre des attentes de la profession, MG France attend désormais du Président de la République qu’il indique le sens des réformes attendues dont l’ampleur doit se situer au même niveau que la réforme qui organisa en 1958 les soins hospitaliers autour des CHU.