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L’Euthyrox (l’équivalent allemand du Lévothyrox « ancienne formule ») restera disponible en France en 2019 (Communiqué)

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C’est ce que l’ANSM vient (enfin !) d’annoncer dans un communiqué du 31/10/18.

Il s’agit là :

– D’une mesure tardive mais de bon senstant il est vrai qu’en matière de traitement par la Lévothyroxinetout changement de « spécialité » présente un risque non négligeable de déséquilibre pour certains patientset qu’il ne faut jamais modifier le traitement de patients « bien équilibrés » cliniquement et biologiquement.

– D’une avancée pour les milliers de malades qui sont aujourd’hui bien, équilibrés avec ce traitement et qui se refusent à devoir être obligés d’en changer, avec le risque de réapparition de nouveaux effets secondaires

– D’un succès dû à la mobilisation de l’AFMT et des collectifs qui depuis des mois exigeaient cette mesure de sécurité sanitaire, et qui n’a que trop tardé.

– D’un grave échec stratégique pour MERCK dont la préoccupation essentielle (financière et non sanitaire) était de pouvoir cesser, en France puis dans toute l’Europe, la diffusion de l’EUTHYROX / LEVOTHYROX « AF » au 1er janvier 2019, date à laquelle son brevet tombera dans le domaine public. Pour pouvoir y substituer sa « Nouvelle Formule »… et de nouveaux brevets.

– D’un recul de Mme BUZYN et de l’ANSM qui affirmaient jusqu’ici que la date butoir du 1er janvier 2019 était irréversible, privilégiant ainsi les intérêts de MERCK sur les impératifs de « Santé publique » et les attentes des patients.

– D’une mesure, certes encore présentée comme « transitoire »,mais dont nous exigeons, par avance, la prolongationaussi longtemps que la  cause de la crise sanitaire du Lévothyrox ne sera pas totalement élucidée, et que tous les patients seront assurés de pouvoir  bénéficier d’un traitement par Lévothyroxine qui leur convienne.

Au-delà de cette avancée, réelle mais encore insuffisante, notre Association continuera avec obstination, à rechercher la, ou les, causes de cette « crise sanitaire » de masse, encore inexpliquée, mais bien réelle. Et à défendre les intérêts, la santé et le bien-être des « patients-victimes ».

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