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« Maladie de Lyme : le Parlement européen demande une stratégie commune » (Communiqué)

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Ce jeudi 14 novembre, Guillaume Balas, député européen membre du mouvement Génération•s, salue l’adoption de la résolution du Parlement sur la maladie de Lyme.

La borréliose de Lyme est la zoonose (maladies et infections dont les agents se transmettent naturellement des animaux vertébrés à l’homme, et vice-versa) la plus courante en Europe, avec presque un million de cas et une incidence plus forte en Europe centrale. L’Est de la France est chaque année particulièrement touché. Mais les zones affectées par des tiques infectées semblent s’élargir et la maladie se propage à présent jusque dans les villes où des cas ont été recensés récemment. En cause notamment, le changement d’exploitation des sols et le réchauffement climatique.

L’adoption de cette résolution fait donc écho à une urgence sanitaire mais également aux attentes des associations de patients qui, depuis de nombreuses années, dénoncent une errance médicale insupportable. En effet, il n’existe pas de consensus européen quant au traitement, au diagnostic et à la détection de la maladie de Lyme. Même au sein des États Membres, la connaissance de cette pathologie par les praticiens de santé est encore trop souvent lacunaire, laissant les patients démunis ou ignorés par les autorités de santé publique.

Une morsure par une tique infectée peut pourtant conduire à des complications lourdes et à des dommages irréversibles semblables à ceux d’une maladie chronique. Un diagnostic rapide et des soins adéquats sont donc indispensables à la prise en charge de cette maladie.

La résolution votée propose un certain nombre de solutions, parmi lesquelles : un accroissement des financements alloués à la recherche sur des méthodes de traitements et de diagnostics plus fiables de la maladie, la mise en place d’un système de surveillance européen du développement de la pathologie, l’adoption de lignes directrices communes pour établir le diagnostic de la borréliose de Lyme de façon à ne pas se reposer uniquement sur des tests sérologiques dont le résultat peut être faussement négatif, et le renforcement de la formation des médecins afin d’aider les patients à sortir de l’impasse thérapeutique.

« Il y a urgence à ce que la Commission prenne des mesures dans cette direction, le manque de cohérence des diagnostics nuit à la confiance des patients dans les autorités de santé et place les malades dans une situation de vulnérabilité insupportable », précisait M. Balas suite à son vote en faveur du texte.

> Contact : Mila JEUDY, mila.jeudy@guillaumebalas.eu 

 

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