Une nouvelle étape a été franchie dans le processus menant à une reconnaissance par les autorités sanitaires françaises de l’étiopathie. En effet, l’Inserm (l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) a publié son rapport intitulé « Évaluation de l’efficacité et de la sécurité de l’étiopathie », réalisé à la demande de la Direction Générale de la Santé, le ministère prenant acte par là-même du succès rencontré auprès de la population par les soins étiopathiques.
Nul doute qu’il s’agit là d’un premier rapport, tout simplement parce qu’il conclut à l’impossibilité de trancher la question de l’efficacité et de la sécurité de l’étiopathie dans l’état actuel des connaissances mises à la disposition de la communauté scientifique. D’où la conclusion des experts de l’Inserm : « Au total, devant une pratique étiopathique susceptible d’intéresser un grand nombre de patients, une réflexion générale autour de la mise en place d’une évaluation méthodologique est pertinente ».
En effet, et contrairement à ce qui était le cas pour l’ostéopathie, la chiropraxie ou même l’acupuncture, pratiques largement répandues depuis de nombreuses années sur plusieurs continents, l’étiopathie ne dispose pas encore d’études de cas correspondant aux standards internationaux de l’évaluation des thérapeutiques.
Il est intéressant de noter que dans sa dernière partie, le rapport s’attache justement à démontrer « la faisabilité et la possibilité d’une recherche clinique dans la pratique de l’étiopathie ». Il indique ainsi la voie à suivre par l’étiopathie pour mettre à disposition des instances médicales, dans les mois et années qui viennent, les études correspondant aux critères scientifiques très précisément décrits dans ce rapport.
C’est exactement ce à quoi visent l’Institut Français d’Etiopathie (IFE), la Haute Autorité Étiopathique (HAE) et la Direction de l’Enseignement et de la Recherche (DER). Grâce à la parution du rapport de l’Inserm, la DER a pu mettre en place dès ce mois d’octobre une nouvelle série d’études de cas cliniques et d’essais comparatifs permettant, sur des bases reconnues par les instances médicales d’établir l’efficacité et la sécurité des traitements étiopathiques. A l’avenir l’étiopathie pourra ainsi fournir des éléments recevables, qui permettront d’œuvrer à sa reconnaissance par les pouvoirs publics.
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