Les femmes atteintes d’un cancer du sein dit triple négatif ne bénéficient malheureusement pas de manière équivalente des progrès réalisés dans la prise en charge de ces cancers en général. Ils demeurent plus difficiles à traiter et souvent de moins bon pronostic. Déterminer pour chaque femme la façon dont le cancer va évoluer permettrait de leur proposer des innovations thérapeutiques quand cela est possible.
Une étude poolée révèle que leur pronostic peut être évalué grâce à un nouveau biomarqueur (sTILs) qui consiste à déterminer l’empreinte immunitaire de la tumeur au moment du diagnostic. Le score pronostique est calculé par un algorithme entrainé sur les données de plus de 2 000 patientes issues de 9 études cliniques internationales.
Cette étude a notamment été menée par des chercheurs de Gustave Roussy, l’Inserm et l’Université Paris-Sud, en collaboration avec le Peter MacCallum Cancer Centre à Melbourne, Australie. Les résultats sont publiés dans la première revue internationale de cancérologie clinique, Journal of Clinical Oncology.
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