« Il aura fallu 8 jours de grève aux urgences de l’hôpital Henri Mondor de Créteil pour que les personnels et leurs syndicats obtiennent des moyens substantiels de la nouvelle Direction hospitalière. Un mouvement similaire a eu aussi gain de cause au SAMU.
La Coordination, qui a apporté son soutien à ce mouvement, se félicite de se résultat qui éloigne un temps, la légitime inquiétude des personnels comme des usagers et élu-e-s suite au drame de l’Hôpital Lariboisière.
Pour autant, nous restons préoccupés par le plan d’économie appelé « Plan de modernisation et de transformation de l’AP-HP », aux conséquences dangereuses pour le groupe hospitalier universitaire H.Mondor. Nous sommes inquiets du manque de moyens en médecins anesthésistes alors qu’avance le bâtiment RBI, pour lequel nous nous sommes fortement mobilisés.
Nous sommes résolument opposés à la fermeture de près de 200 places de Soins de Longue Durée (SLD) à l’hôpital Emile Roux.
Autant de points que nous soulèverons lors de la rencontre que nous avons obtenue auprès de la nouvelle gouvernance administrative et médicale du GHU.
Ce qui sera le cas, le jeudi 14 février prochain.
Au delà de la situation de tel ou tel service, nous attendons toujours le rendez-vous que nous avions demandé au Directeur général de l’ARS IDF. Nous voulons que soit rediscutée la Nouvelle AP-HP promue par son directeur général dont nous mesurons chaque jour un peu plus les conséquences. Nous travaillons à construire, en 2019, des « Etats généraux de l’Hôpital dans le Sud de l’Ile de France, d’Est en Ouest » avec toutes celles et tous ceux concernés dans les 4 départements concernés. »
Dr Fabien Cohen, Porte-parole de la Coordination de vigilance du GHU H.Mondor/A.Chenevier