Scandalisé par les intentions de la CNAM d’imposer des contreparties provocatrices aux médecins en échange d’un financement temporaire et dégressif des assistants médicaux, le SML a refusé de poursuivre la séance de négociation sur la mise en oeuvre des assistants médicaux.
L’Assurance maladie prétend imposer aux médecins libéraux intéressés par ce dispositif d’augmenter le nombre de leurs consultations, dans des proportions totalement irréalistes. Demander à des médecins libéraux d’assurer jusqu’à 2 256 consultations supplémentaires par an, est sidérant au moment où le gouvernement prône une médecine de qualité et une meilleure efficience.
À cette occasion l’assurance maladie a montré qu’elle considérait les médecins, et qui plus est les médecins généralistes, comme des « OS » du soin travaillant à la chaîne avec des impératifs de cadence et de rendement.
Pour le SML, c’est tout bonnement hors de question !
Face à une divergence aussi grave entre les attentes des syndicats de médecins libéraux et l’Assurance maladie, les travaux ne pouvant aller plus loin, la séance a été suspendue.
Les syndicats médicaux ont décidé de s’unir pour formuler une contre-proposition réaliste qu’ils présenteront lors de la prochaine séance de négociation. Une réunion intersyndicale est d’ores et déjà programmée pour le mercredi 13 février entre les syndicats médicaux représentatifs à laquelle les syndicats de jeunes sont conviés.
Contact presse : Sylvie FONTLUPT – Tél. 06 72 82 42 18