Conformément au mandat reçu de son assemblée générale, MG France signe aujourd’hui les deux accords conventionnels qui vont permettre la mise en place des assistants médicaux et le développement des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS).
La mutation de l’exercice libéral de la médecine générale et l’organisation des soins dans les territoires nécessitent des moyens nouveaux et une adaptation des pratiques.
L’assistant du cabinet médical, en accompagnant le patient avant, pendant et après la consultation, doit permettre de dégager du temps médical.
Les CPTS doivent donner un visage aux professionnels de santé de ville et pourront ainsi dialoguer avec tous les autres acteurs sanitaires du territoire. Leur développement à l’initiative des professionnels de santé sera d’autant plus rapide qu’elles leur apporteront des services dans leur exercice quotidien : organisation des soins pour libérer du temps, adaptation aux tensions sur l’offre de soins, facilitation des parcours des patients en situation complexe, etc.
Ces deux accords, insuffisants à bien des égards, constituent néanmoins la base d’une transformation de notre système de soins. MG France a choisi de dépasser le repli corporatiste, et s’inscrit résolument dans une dynamique volontariste de changement, dans l’interêt de la population et des soignants. MG France réaffirme ainsi la place essentielle et centrale du médecin généraliste traitant dans le système de soins.
MG France veillera dans les commissions paritaires locales et régionales à une application souple et bienveillante de l’avenant 7 afin de faciliter l’accès à un assistant médical à tous les médecins généralistes qui le souhaitent.
MG France veillera au soutien des projets de CPTS dans les territoires, tant par les ARS que par l’assurance maladie.
Les difficultés actuelles d’accès aux soins nécessitent un investissement structurel important, seul à même de transformer de façon durable le paysage sanitaire français. MG France veillera à ce que les actes concrets suivent la volonté de changement, manifestée par la majorité des soignants, des patients et des responsables politiques.