Le 28 juillet 2019 a eu lieu la 8ème Journée mondiale contre l’hépatite destinée à sensibiliser le public aux hépatites virales. À cette occasion, SOS Hépatites et les initiateurs des États Généraux de l’hépatite B rappellent que, en France, l’hépatite B ne doit plus être la laissée pour compte des politiques de santé publique !
Dans le monde
La plus meurtrière des hépatites virales est l’hépatite B, responsable de près de 900 000 décès, des suites d’une cirrhose ou d’un cancer du foie. Parmi les 250 millions de personnes vivant avec le virus de l’hépatite B, environ 80 % n’ont accès ni au dépistage ni aux traitements (1).
En France
Il existe des centres de dépistage, notamment anonymes et gratuits, des traitements permettant de stabiliser la maladie, et surtout un vaccin efficace dans 95 % des cas susceptible d’éviter les nouvelles infections survenant en France ! (2)
Pourtant, parmi les 135 000 personnes qui vivent avec une hépatite B 82 %, soit environ 110 000 personnes, ne se savent pas contaminées(3). Certaines populations sont plus vulnérables à l’infection, ou à son évolution délétère, notamment en raison des pratiques et des modalités de transmission, de l’éloignement du système de santé, ou des conditions de vie. Moins de 50 % des adolescents sont vaccinés contre l’hépatite B et les personnes à risque à partir de 16 ans sont également sous-vaccinées.
Face à une telle situation, SOS Hépatites s’est associée à un grand nombre de partenaires (associations de personnes vivant avec l’hépatite B, professionnels de santé et institutions de santé)* et s’est entourée de l’agence Empatient pour mettre en lumière l’hépatite B (4), mais aussi l’hépatite D (delta), une infection du foie qu’on ne retrouve que chez les personnes atteintes d’hépatite B.
Cette mobilisation, sans précédent, a pour objectif de mettre en œuvre les 1ers États Généraux de l’hépatite B. Ils débuteront en septembre par une enquête nationale auprès des personnes vivant avec l’hépatite B. Cette enquête vise à :
- Mieux mettre en avant les véritables conséquences de l’hépatite B.
- Optimiser le parcours de soin et le suivi des patient(e)s souffrant d’hépatite B chronique.
- Mieux sensibiliser les autorités de santé et l’opinion publique afin d’obtenir une juste reconnaissance face aux réelles difficultés que rencontrent les personnes vivant avec l’hépatite B.
- Plaider pour des politiques publiques efficaces en matière de prévention et de prise en soin de l’hépatite B.
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