Réunis à Lyon ces 14 et 15 septembre 2019, les internes saluent l’annonce de Madame Agnès BUZYN, ministre des Solidarités et de la Santé, sur l’ouverture du temps de travail additionnel pour les internes.
Ce message répond à une partie des interrogations soulevées par les résultats de la récente enquête nationale de l’ISNI sur le temps de travail des internes. Pour rappel, selon cette étude les internes travaillent en moyenne 55 heures par semaine au lieu des 48 heures réglementaires et près de 30 % d’entre eux ne prennent pas systématiquement leur repos de sécurité.
Après la publication de ces résultats, l’ISNI a rappelé dans un communiqué en date du 13 septembre 2019 ses principales revendications. Au-delà des rappels de bon sens sur le respect du repos de sécurité et la tenue des tableaux de service, l’ISNI exige une reconnaissance financière du temps de travail effectivement réalisé par le paiement de plages de temps de travail additionnel.
Dans ces conditions, l’ISNI se félicite de l’annonce ministérielle et demande une mise en place rapide et concrète de ce temps de travail additionnel.
Ce système dérogatoire doit rester sur la base du volontariat et limité à quelques demi-journées par mois dans des services identifiés pour préserver la qualité de vie et de formation des internes. En dehors de ces situations, le respect strict des 48 heures hebdomadaires est impératif. Les mesures de retrait d’agrément en cas de non-respect du temps de travail et du repos de sécurité doivent s’appliquer. Sur ce point, l’ISNI salue également la mise en place d’un bilan annuel par services du temps de travail des internes qui devra être présenté devant la CME.
L’amélioration des conditions de travail des internes doit devenir l’affaire de tous les acteurs. L’ISNI restera vigilante à ce sujet et n’hésitera pas à engager les poursuites nécessaires en cas de non-respect de la réglementation.
L’ISNI sera au rendez-vous des négociation autour de cette mesure pour faire entendre la voix constructive des internes.