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Fausse disparition du numerus clausus et vraie complexification de l’entrée en études de santé (Communiqué)

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Le 5 novembre, les textes de loi qui précisent les contours de la réforme de la première année commune des études de santé (PACES) sont publiés au Journal officiel (1).

A partir de la rentrée 2020, tous les bacheliers intéressés par des études de santé pourront s’inscrire sur Parcoursup dans deux options aux modalités globalement opposées.

Première option : les bacheliers choisissent une licence dans différentes disciplines (droit, lettres, biologie…) comprenant une option « accès santé ». Ensuite, ils pourront candidater, une seule fois, pour rejoindre les études en santé à la fin de leur première, deuxième ou troisième année.

Seconde option, les bacheliers peuvent s’inscrire dans un parcours spécifique « accès santé » (PASS), où ils devront choisir une «mineure» hors études de santé (droit, lettres, biologie…). L’étudiant-e devra présenter sa candidature une première fois lors de cette formation d’un an et pourra se représenter en cas d’échec, après avoir poursuivi ses études correspondant à sa «mineure» pendant un an.

Quelle que soit l’option choisie, chaque université pourra définir son mode de sélection pour l’entrée définitive en études de santé : contrôle continu, partiels, un mélange des deux, des épreuves orales… Car malgré les annonces de suppression du numerus clausus, il y aura bien maintien de la sélection d’entrée en études de santé (2) avec un nombre limité de places qui sera déterminé non pas directement par les ministères mais conjointement par les universités et les ARS (et donc indirectement les ministères).

Diversifier les profils est essentiel pour faire évoluer la profession, tous les efforts en ce sens doivent être soutenus. Mais cette complexification de l’entrée en études de santé pourrait à l’inverse favoriser les personnes bien au fait des arcanes de la sélection. Pour éviter ce risque, le SNJMG réclame un maximum de transparence et d’homogénéité sur les modes de sélection. Quant au nombre d’admis, le SNJMG rappelle qu’il devrait avant tout dépendre des capacités effectives de formation des universités.

  1. : Billet d’info Medshake (05.11.19)
  2. : Etudes médicales : le numerus clausus va perdurer ! (SNJMG, 13 Mars 2019)

 

>Contact presse : Dr Sayaka Oguchi – presidente@snjmg.org

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