Les représentants des kinésithérapeutes respectent l’indépendance de la HAS et la recommandation publiée aujourd’hui tout en déplorant que l’activité des kinésithérapeutes soit réduite à la seule technique de désencombrement des voies aériennes inférieures. Ils relativisent donc l’interprétation qui en est faite.
A aucun moment la HAS ne dit qu’il ne faut pas consulter de kinésithérapeute en cas de bronchiolite.
Si, pour les 3% d’enfants hospitalisés, la kinésithérapie ne diminue pas le temps d’hospitalisation, pour les 97% des 460 000 enfants atteints de bronchiolite, le rôle du kinésithérapeute est essentiel.
En effet, la prise en charge par le kinésithérapeute va bien plus loin que le simple drainage bronchique. Le kinésithérapeute ausculte, évalue et réoriente le bébé vers les urgences ou le médecin traitant au besoin. Il rassure et accompagne les parents. C’est un acteur-clé de l’éducation à la santé.
Au-delà de la question de l’efficacité du drainage bronchique, se pose la question de l’organisation du système de santé. La mise en place de réseaux de kinésithérapeutes dès les années 2000 a permis de réduire de manière significative le recours aux urgences et la durée d’hospitalisation des nourrissons atteints de bronchiolite.
Lire le communiqué sur la bronchiolite
Contacts presse :
CNOMK : communication@ordremk.fr, 01 46 22 32 97
ALIZÉ : François Randazzo, président, francois.randazzo@gmail.com
FFMKR : Sébastien Guérard, président, president@ffmkr.org
SNMKR : Mickaël Mulon, président, president@snmkr.fr
UNAKAM : Joël Betton, président, joel.betton@sfr.fr
CMK : Eric Pastor, vice-président, eric.pastor@wanadoo.fr
FNEK : Hadrien Thomas, président, presidence@fnek.fr
SNIFMK : Pascal Gouilly, président, president@snifmk.com