A l’occasion de notre Journée nationale, France Assos Santé reviendra sur ces RAC non pris en compte, dévoilera les résultats d’une enquête en ligne réalisée en partenariat avec la FNATH et l’UNAF auprès de 351 personnes malades ou en situation de handicap, et rappellera les conséquences directes sur la vie des personnes concernées : difficultés financières, endettement, renoncement aux soins…
Date et lieu : lundi 25 novembre 2019, à l’Hotel Novotel Vaugirard, 257 rue de Vaugirard, 75015 Paris.
A 15 h : Présentation des chiffres et constats de terrain ; à 15h45 : Point presse.
Le reste à charge (RAC) moyen par Français serait de 214€. Un montant en baisse si l’on en croit les études de la DREES, tout comme le taux moyen de dépassements d’honoraires. Pourtant nos enquêtes, chiffres et remontées de terrain ne disent pas tout à fait la même chose. D’abord cette moyenne cache des disparités très importantes selon les populations.
Ensuite, certains restes à charge dits « invisibles » – mais pas indolores pour les usagers – ne sont pas comptabilisés : certains matériels médicaux, produits d’hygiène non remboursés, frais de déplacement pour se rendre aux consultations… Et ces restes à charge peuvent vite faire grimper la note de plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d’euros par an. C’est en tout cas ce qui ressort lorsque nous interrogeons les personnes malades.
Même constat concernant les dépassements d’honoraires : selon notre enquête BVA pour France Assos Santé parue le 17 novembre dans le JDD, 67% des Français y sont confrontés. Dans certains territoires comme l’Ile-de-France, particulièrement touchés par la désertification médicale, les dépassements qui devaient rester l’exception sont devenus la règle.
Contact presse : Antoine Henry – ahenry@france-assos-sante.org