Deux confrères, un médecin généraliste et sa femme anesthésiste-réanimatrice, se trouvent interdits d’exercer parce qu’ils ont voulu apporter un soulagement à des patients en fin de vie à domicile. L’utilisation du midazolam, qui a été employé par les intéressés, est proscrite en ville.
Sans se prononcer sur le fond de l’affaire, qui fait l’objet d’une procédure judiciaire, le SML constate qu’au moment où le maintien à domicile est au cœur des priorités de réorganisation du système de santé, il n’est plus possible de faire l’impasse sur le sujet de l’accompagnement de la fin de vie et des soins palliatifs à domicile. Le Syndicat souhaite que ce sujet puisse être examiné sereinement dans le cadre de la révision des lois bioéthiques afin donner un cadre et une sécurité d’exercice aux praticiens libéraux et aux équipes soignantes qui interviennent à domicile.
D’autre part, le SML déplore que dans un contexte de difficulté d’accès aux soins, tout un territoire, celui du pays de Caux, soit privé d’un médecin généraliste et que l’assistante médicale qu’il avait recrutée se retrouve sans emploi.
Enfin, le SML réaffirme sa solidarité avec ces deux médecins et les accompagnera dans le cadre de cette douloureuse affaire sur le plan syndical. Dans ce cadre le SML vient d’écrire au procureur de la République pour l’alerter des dimensions de cette affaire.
Voir ici la lettre du SML procureur de la République
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