Alors que le déploiement des stages en ambulatoire auprès des praticiens libéraux, qu’ils exercent en cabinet ou en établissement privé, est l’une des conditions majeures de la remobilisation des prochaines générations de médecins pour favoriser l’installation, le SML constate que cet objectif, pourtant présent dans les différentes politiques publiques d’accès aux soins, peine à s’imposer, notamment par exemple comme nous le constatons sur une prise de position récente du Collège national universitaire de psychiatrie (CNUP).
Le SML dénonce les freins qui subsistent du côté des hospitalo-universitaires pour développer ces stages « extra-hospitaliers ». Le syndicat estime que priver les futurs médecins d’une expérience en milieu libéral au cours de leur formation est totalement anachronique.
Le SML demande au gouvernement de faire preuve de fermeté dans ce dossier et de garantir que toutes les spécialités, sans exception, puissent bénéficier de stages en cabinet libéral.
Pour cela le SML souhaite que le développement des formations à la maîtrise de stage dans le cadre du DPC soit amplifié et que tous les maîtres de stages libéraux soient rémunérés et perçoivent leur rémunération sans retard.
Le SML demande donc à la ministre de la Santé de porter une action forte sur ce dossier afin que tous les médecins, au cours de leur formation initiale, toutes spécialités confondues, effectuent un stage auprès d’un praticien libéral en cabinet ou en établissement privé. L’accès aux stages et à son corollaire, la maîtrise de stage, pour toutes les spécialités en libéral doit devenir plus qu’une réalité, une évidence pour tous, y compris les universitaires.