Après la tuberculose et la lèpre, c’est la troisième maladie tropicale mycobactérienne la plus courante au monde. Causé par la bactérie Mycobacterium ulcerans, l’ulcère de Buruli entraîne chez le patient la destruction des tissus cutanés et l’apparition de larges ulcérations pouvant toucher tout un membre du corps jusqu’à l’os.
Des chercheurs de l’Inserm, de l’Université de Nantes, de l’Université d’Angers et du CNRS, au sein du Centre de recherche en cancérologie et immunologie Nantes-Angers (CRCINA), se sont penchés sur les rares cas de guérison spontanée de cette maladie afin de mieux en comprendre les mécanismes. Leurs résultats publiés dans Science Advances s’accompagnent d’un dépôt de brevet, ouvrant de nouvelles pistes pour la mise en place d’outils diagnostics jusque-là inexistants.
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