Depuis plusieurs semaines, les personnels du bloc opératoire, l’ensemble du corps médical et paramédical sont pleinement mobilisés aux côtés des patients et des pouvoirs publics pour faire face à la pandémie COVID-19.
Cette guerre épidémiologique unique est responsable d’une crise sanitaire internationale sans précédent.
Depuis de nombreuses années, les professionnels de santé tirent la sonnette d’alarme et alertent sur la dégradation de leurs conditions de travail. Cette situation alarmante est exacerbée par la crise sanitaire actuelle. Pour y faire face, les valeurs d’entraide et de solidarité sont plus que jamais essentielles. Pour cela toutes les interventions non urgentes ont été déprogrammées ainsi que celles pouvant être repoussées sans risque pour le patient afin de libérer des lits, et déployer le personnel dans des secteurs déficitaires, et ainsi prévenir le risque de contamination des patients.
Il y a une grave pénurie de masques chirurgicaux et FFP2 au sein des blocs opératoires, ces masques sont réservés dans certains établissements à l’usage de la prise en charge anesthésique.
Le reste des soignants avec certaines équipes d’anesthésie n’ont pas d’autre choix que d’utiliser les masques chirurgicaux. Or nous le savons tous, au regard de nos protocoles très exigeants en matière de chirurgie, par ailleurs validés par l’ARS, ces masques ne protègent pas d’une contagion par gouttelettes, ce qui favorise l’autocontamination du personnel soignant (cf. SF2H).
L’ensemble du personnel du bloc opératoire dénonce cette dégradation des conditions d’utilisation des matériels en fonction des stocks disponibles, et non en fonction des besoins de protection des personnels et des règles de santé publique. L’ensemble du personnel étudiant a mis sa formation et son diplôme en suspens pour faire face à la crise.
Lire la suite du communiqué
>Contact presse : actu@christinemorges.fr, presse@jeuneschirurgiens.com