« Les internes de gynécologie et obstétriques veulent vous alerter sur deux situations :
D’une part les femmes enceintes présentent parfois des formes graves du coronavirus. Nous sommes tous sous tensions depuis quelques semaines. En effet, certains CHU de l’Est de la France ont du réaliser des césariennes bien avant le terme chez des patientes en détresse respiratoire aigue.
D’autre part, nous assurons les consultations aux urgences gynécologiques et obstétricales où nous prenions déjà en charge les femmes victimes de violences domestiques et les femmes victimes de viols. Depuis le confinement, la situation est explosive avec une recrudescence importante des violences intra conjugales.
Première ligne aux urgences gynécologiques, nous sommes des acteurs majeurs du dépistage et de la prise en charge des femmes victimes de violences. Aussi, au vue de la gravité de la situation, nous avons décider d’émettre un communiqué de presse à l’attention de toutes la femmes de France. Nous voulons insister sur le fait que les patientes peuvent se confier à nous et nous faire confiance pour que nous puissions les aider lors de leurs consultations en gynécologie. Nous sommes persuadés que toutes n’osent pas parler, et nous avons besoin de votre aide pour les encouragées à se confier.
Nous sommes particulièrement attentif à notre formation, aussi avons-nous rédigé et publié, en urgences, une fiche pratique pour le dépistage des violences faites aux femmes destinées aux gynécologues en formation.
Les gynécologues sont les médecins alliés des femmes, nous comptons sur vous pour nous aidé à leur faire parvenir notre message.
Nous sommes exténués de voir des horreurs se produire, nous sommes exténués de voir nos patientes mourir ; aidez nous ! »
Lire le communiqué de l’AGOF
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