En préambule des annonces du pilotage du déconfinement par le Premier ministre, plusieurs contrevérités sont énoncées sur la gestion de la crise sanitaire COVID : sur la mise à disposition des masques, sur la rançon qu’a payée le monde soignant. Non seulement le matériel de protection a été insuffisant, entraînant une politique erratique appuyée sur la pénurie plus que pour la science, avec pour conséquence des transmissions professionnelles du COVID, mais les soignants ne sont pas seulement « fatigués », certains sont malades ou même morts.
D’autres réalités sont aussi évacuées : 700 000 tests seront réalisés chaque semaine. Par qui ? comment ? Nul ne le sait, mais manifestement pas par les laboratoires qui cherchent en ordre dispersé les réactifs. Les épidémiologistes ou acteurs de la santé publique ne sont pas convoqués : comment se contaminent les 3000 patients symptomatiques quotidiens dans une France confinée ? Y aurait-il des vérités qui ne sont pas bonnes à partager ? Ces contrevérités permettent au premier ministre de décliner une stratégie de déconfinement qui évacue l’Hôpital public et la Santé en général.
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