La mesure d’exonération de cotisations ne concerne que les seules entreprises ayant fait l’objet d’une interdiction d’accueil du public.
Or, bien qu’elles n’aient pas fait l’objet d’une telle interdiction, de nombreuses entreprises du secteur des activités libérales (santé, droit, architecture et cadre de vie. . .) ont dû, elles aussi, cesser totalement leur activité ou bien la réduire dans des proportions considérables. Dans certains cas pour se conformer aux instructions de leurs ordres professionnels, comme c’est le cas notamment des chirurgiens-dentistes, des masseurs-kinesithérapeutes, etc. Dans d’autres en raison de la paralysie des services de Justice. Dans d’autres en raison de l’arrêt de l’activité dans le bâtiment. Dans d’autres en raison des difficultés de déplacement des clients ou de leur crainte de s’exposer à un risque sanitaire…
Il serait totalement injustifiable que cette situation ne soit pas prise en compte à l’égal de celle résultant d’une décision administrative.
L’équité exigerait que les cabinets libéraux pouvant justifier d’une baisse de leurs recettes supérieure à X % par rapport à février bénéficient, eux aussi, de la mesure de dispense. L’exonération pourrait, en ce qui les concerne, être proportionnée à la baisse de leur chiffre d’affaires.
A propos de l’UNAPL
L’Union nationale des professions libérales (UNAPL) est une organisation patronale représentative créée en 1977. Elle fédère 67 organisations syndicales des professions de la Santé, du Droit, du Cadre de vie et technique et est présente dans les régions via les UNAPL régionales, départementales et les Maisons des professions libérales. Les professions libérales représentent 27,8% des entreprises françaises et emploient près de 2 millions de personnes dont un million de salariés. L’UNAPL est membre de l’Union des entreprises de proximité – U2P. En savoir plus : www.unapl.fr