Gouvernement et parlementaires – enfin, quelques-uns – débordent d’imagination. Après l’annonce d’une prime pour les soignants, qui s’avère d’être une telle usine à gaz « qui fera des mécontents » que les décrets, imminents courant avril, ne sont toujours pas sortis, voici que fleurissent des idées assez avancées cette semaine : effet libérateur du déconfinement printanier ?
Des dons de jours de congés et des chèques-vacances pour les soignants ? Ils n’en ont pas besoin. Leurs comptes d’heures supplémentaires, leurs CET débordent, à force de compenser la pénurie. Ce n’est pas à nos concitoyens, parfois au chômage technique ou au bord de la faillite, de donner des jours de congés ou des chèques-vacances aux soignants – qui sont pour l’instant absorbés par le rattrapage des activités non-COVID devenues urgentes – afin de faire repartir l’économie du tourisme. Certains députés et la Ministre du travail sont bien à l’aise pour distribuer l’argent et les congés des autres…
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