L’association des internes en Gynécologie et obstétrique souhaite attirer l’attention sur la réforme du 3ème cycle des études médicales qui est en cours de mise en application et qui concerne l’organisation de la formation des internes.
« En effet, de nombreux points de cette réforme vont être une entrave sérieuse à la formation des internes de gynécologie, pointe-t-elle. Alors que les patientes ont des besoins de plus en plus spécifiques : la réforme du 3eme cycle est un frein à la formation des internes. A nos yeux, les patientes ont toute leur place dans la réflexion autour du mode de formation de leurs futurs médecins. Ils nous parait essentiel de les informer grâce à la presse. »
Le communiqué :
« Pour nos patientes : nous assurons suivi et conseils adaptés de la puberté et après la ménopause
Pour nos patientes : nous accompagnons les grossesses compliquées pour un accouchement en sécurité
Pour nos patientes : nous garantissons le droit des femmes à disposer de leur corps grâce à l’accès à la contraception et à l’IVG
Pour nos patientes : nous accueillons et protégeons les femmes victimes de violences
Pour nos patientes : nous aidons les femmes à fonder une famille grâce la procréation médicalement assistée
Pour nos patientes : nous traquons les pathologies fœtales par des échographies de haut niveau, et traitons certaines par des procédés de pointe.
Pour nos patientes : nous dépistons, opérons, luttons contre les cancers du sein, du col, des ovaires et de l’utérus.
Pour nos patientes : nous reconstruisons un sein emporté par un cancer, nous reconstruisons une sexualité volée par l’excision, nous restaurons une continence perdue par le temps.
Les femmes de France méritent que la première fois ne soit jamais sur la patiente !
Parce que trop cher et trop rare, nous souhaitons un accès large à la simulation chirurgicale pour les internes qui ont été drastiquement restreintes par la Loi du 24 juillet 2019 sans aucune solution de remplacement.
Les femmes de France méritent les dernières données de la science !
Parce que le financement des formations est à la charge complète des internes, nous souhaitons que les congrès et formations bénéficient d’une réduction d’impôt pour un accès plus large et facilité et à terme la mise en place de compte formation pour les internes.
Les femmes de France méritent les meilleures expertises en gynécologie obstétrique !
Parce qu’aux quatre coins de la France, chaque école a son domaine d’expertise : nous souhaitons le maintien des inter CHU en surnombre et financés par les subdivisions d’origine en phase de consolidation.
Les femmes de France méritent les meilleurs gynécologues oncologues !
Parce que depuis la suppression du DESC de cancérologie, aucune solution de formation spécifique n’a été créée : nous souhaitons la création d’une FST ou d’une option cancérologie répondant aux besoins de formation des futurs chirurgiens gynécologues spécialisé en cancérologie.
Les femmes de France méritent les meilleurs chercheurs, pour davantage de progrès !
Nous souhaitons plus de bourses de recherche et le maintien du droit aux remplacements dès le 5eme semestre afin de pouvoir continuer à financer nos Masters 2 recherche !
Nous nous formons pour nos patientes !
Les femmes de France ont le droit à la meilleure prise en charge gynécologique sur l’ensemble du territoire ! Signez notre pétition ici«
Océane Pécheux, Présidente de l’AGOF
Maryame El Gani, Responsable communication de l’AGOF
Rayan Hamadmad, Claire Cardaillac, Alexandre Boyer de Latour, Xavier Ah kit, Léa Descourvières, Louise Benoit, Alexane Tournier, Imane Ben Mbarek, Frederic Glicenstein pour le bureau de l’AGOF