« Au sortir de l’ouverture du Ségur de la Santé, le Syndicat CNI conserve ses espoirs de voir enfin de réelles évolutions des conditions de travail et des rémunérations des professionnels de santé en France.
Nous demeurons cependant extrêmement vigilants devant des prises de paroles, définies au préalable, dans lesquelles n’apparaissaient pas de représentants paramédicaux.
Olivier Véran, lors de la réunion, a souligné l’importance de concrétiser les échanges de ces dernières semaines et demande aux acteurs du terrain d’être force de propositions concernant les changements en profondeur de notre système de santé.
Le Syndicat CNI prend acte et, comme il l’a fait ces dernières années, contribuera à porter la voix des professionnels de santé et à apporter des propositions concrètes sur les nécessaires, impératives et urgentes modifications à mettre en œuvre.
Il défendra notamment :
– La reconnaissance des compétences des paramédicaux et de leurs contraintes de services par le biais d’une revalorisation des salaires.
– La prise en compte de la pénibilité des métiers soignants par l’aménagement des deuxièmes parties de carrière et un départ en retraite anticipée sans décote.
– Le développement des compétences des soignants (notamment les infirmiers, aides-soignants/auxiliaire de puériculture, manipulateurs en électro radiologie médicale…), l’amélioration de l’accès à la formation et la valorisation des diplômes universitaires.
– L’arrêt immédiat de la fermeture de lits.
– L’ attribution de fonds permettant aux établissements de soins d’avoir les moyens de garantir une adéquation des effectifs à la charge de travail quotidienne, le remplacement de l’absentéisme ainsi qu’à la gestion des postes aménagés.
– La définition de ratios soignants au lit du patient selon les unités et pour ce faire mettre en place des indicateurs de la charge de travail qui inclus l’administratif, le technique et le relationnel.
– La révision du financement des structures et la fin de la tarification à l’activité.
– La refonte de la gouvernance des hôpitaux en redonnant leur place aux professionnels du terrain dans celle-ci.
– Le renforcement et le développement du lien ville/hôpital.
– L’importance de redonner une vraie place à la psychiatrie dans le système de santé et de créer une spécialisation infirmière en psychiatrie.
Pour restaurer la confiance il faudra plus qu’une réunion et un affichage, notre vigilance demeure…
> Contact presse : Céline LAVILLE, Présidente, presidencenationalecni@gmail.com