« Les syndicats professionnels d’internes en médecine, en pharmacie et biologie médicale, n’ont pas été reçus, au contraire des autres syndicats professionnels au réunion avec Mme Notat pour réformer le système de santé.
Les internes sont mécontents de leur statut, non revalorisé depuis 10 années.Considérés comme des éléments indispensables au fonctionnement des services en période de crise sanitaire comme en temps normal, dès qu’il s’agit de parler de rémunération, les internes sont renvoyés à leur statut d’étudiant.
Les internes représentent 25% du personnel médical des établissements publics et jusqu’à 40% du personnel médical des Centres Hospitalo-Universitaires (CHU). Ils et elles ont été mis fortement à contribution durant l’épidémie.
Sur la seule base du volontariat, les internes ont rendu possible l’ouverture de centaines de lits de réanimation et pris en charge les patients 24h/24h en assurant des gardes de nuit, sans jamais compter leurs heures.
Les réflexions statutaires portées par le Ségur de la Santé imposent une réforme globale sur l’offre de soins dans notre pays, et la place des internes, en première ligne. Celles-ci ne sauraient se faire sans des discussions équitables, où les internes prendront pleinement leur place parmi l’ensemble des professionnels de santé.
Toutes les organisations doivent être reçues par les membres du Comité de pilotage de la concertation, comme les autres professionnels médicaux. »
Jacques Trévidic, Président de APH
Emanuel Loeb, Président de Jeunes Médecins
Aurélie Truffot et Lucas Denis, présidents de la FNSIP-BM
Justin Breysse, Président de l’ISNI