« Alors que vient d’être lancé le Ségur de la santé, notre coordination souhaite rappeler qu’au travers de la terrible crise sanitaire que nous avons vécu, les faits ont montré combien les attendus de nos États généraux de l’Hôpital et du médico sociale du Sud Francilien, que nous avons tenus le 29 novembre dernier à Créteil, en étaient prémonitoires.
Alors oui, sans l’implication, le dévouement et l’inventivité des personnels hospitaliers et des EHPAD, que nous avons eu raison d’applaudir tous les soirs à 20H, c’est une véritable catastrophe sanitaire que nous aurions connu durant cette pandémie.
Alors oui, sans les fermetures de lits et de services, les réductions drastiques de moyens financiers et de restrictions salariales, sans cette absence de démocratie en santé des DG de L’ARS et de l’APHP, sans cette perte de souveraineté sur notre industrie sanitaire et pharmaceutique, sans ce numerus clausus insensé que nous avons sans cesse dénoncé, nous aurions pu éviter cette détresse durant ces derniers mois.
Ce Ségur doit être pour dire: PLUS JAMAIS CELA, ECOUTEZ-NOUS ENFIN !
C’est pourquoi, nous avons décidé de porter nous-mêmes nos exigences et projets auprès de Mme Notat, animatrice de ce Ségur, et de faire appuyer cette demande d’entrevue par les élu.es territoriaux, le Président du Conseil Départemental et les parlementaires de notre département.
Dans cet esprit, vous trouverez ci-joint le courrier que nous adressons à Mme Notat.
Nous soutiendrons tous les rassemblements qui permettraient d’aller dans ce sens, et notamment celui du 16 juin prochain.
Nous répondrons à tous les rendez-vous qui nous permettront de faire entendre nos analyses et propositions. »
La Coordination de Vigilance du GHU H.Mondor/A.Chenevier/E.Roux