L’épidémie de COVID-19 a eu un impact considérable sur la vaccination avec une diminution importante du nombre de personnes vaccinées. Aussi, la Haute Autorité de santé rappelle-t-elle l’importance de la vaccination dans la prévention du risque infectieux, en priorité chez les nourrissons et certaines populations fragiles. Elle encourage les professionnels de santé à saisir toute occasion de contact avec leurs patients pour vérifier et mettre à jour leur vaccination.
Les données publiées régulièrement par l’ANSM et la CNAM dans le cadre de l’étude EPI-PHAREmontrent une baisse conséquente du nombre des délivrances de vaccins remboursés en pharmacie. Cette étude évalue en particulier à 44 000 le nombre de nourrissons âgés de 3 à 18 mois qui n’ont pas reçu de vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les méningites à Haemophilus influenzae de type b et l’hépatite B.
Dès le 1e avril, la HAS avait recommandé de maintenir l’ensemble des vaccinations obligatoires des nourrissons (à 2, 4, 5, 11, 12 et 16-18 mois) dans le contexte de l’épidémie de COVID-19 et des mesures de confinement, en estimant que celles recommandées au-delà de l’âge de 2 ans pouvaient être différées. Pour la HAS, il faut maintenant, sans attendre, reprendre l’ensemble des vaccinations et rassurer la population : les consultations sont organisées dans le respect des mesures barrières afin de protéger les patients et les professionnels de santé et d’éviter la transmission du virus SARS-CoV-2.
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