En juillet dernier, les professionnels de l’esthétisme et des cabines de bronzage étaient en alerte : une mission d’information du Sénat menaçait leurs activités respectives à travers la publication du rapport intitulé « Santé, beauté, une priorité : la sécurité ». Parmi les préconisations de ces sénateurs, figurait notamment l’interdiction des cabines UV « hors usage médical ».
Trois mois après cette réflexion, Dominique Bertinotti, ministre chargée de la famille qui remplaçait en séance au sénat Marisol Touraine, la ministre de la santé, a annoncé qu’un décret durcissant la législation sur les cabines de bronzage était en préparation, sans pour autant aller jusqu’à leur interdiction. Parmi les nouvelles exigences évoquées, figure notamment celle d’une preuve de la majorité du client.
Le Syndicat National des Professionnels de Bronzage en Cabine (SNPBC) rappelle que l’utilisation des cabines de bronzage est interdite en France aux mineurs depuis 1997. Jusqu’alors, aucune réglementation n’imposait aux professionnels du secteur d’exiger de leurs clients une preuve de leur identité/majorité.
Aujourd’hui, le SNPBC accueille avec enthousiasme la décision gouvernementale qui semble s’inscrire dans l’esprit des cinq propositions qu’il a formulées en mai dernier auprès des pouvoirs publics pour améliorer la sécurité des consommateurs, dans le cadre de la révision du décret de 1997.
Les cinq propositions présentées, par le SNPBC à la Direction Générale de la Santé, à la Commission de Sécurité des Consommateurs et au groupe de travail du Sénat, reflètent la réalité quotidienne des instituts de beauté et des centres de bronzage. Elles portent sur :
– L’informatisation obligatoire et le renseignement d’une fiche client, précisant l’âge du client et indiquant l’ensemble des séances de bronzage réalisées dans le centre, pour un meilleur suivi et de meilleurs conseils clients.
– Le renforcement de l’information des usagers des cabines de bronzage en termes de prévention et de compréhension du risque relatif au soleil. Cette action devant se faire par la mise en place d’outils d’information adaptés et dont le déploiement devrait, pour le Syndicat, être rendu obligatoire dans le décret à venir.
– La mise en application de deux normes européennes visant à l’amélioration de la formation des personnels des centres de bronzage en cabine.
– L’amélioration du contrôle des machines, passant notamment par une déclaration automatique des matériels par les fabricants et la mise en place d’un livret de maintenance à l’instar de l’industrie automobile.
– L’interdiction des formules forfaitaires « illimité » ainsi que les offres d’abonnements permettant de réaliser plus que le nombre de séances préconisé, soit entre 30 et 60 séances annuelles, dans le cadre d’une limitation à 15 J/m2. Depuis 2009, le SNPBC sollicite l’intervention des pouvoirs publics afin de prohiber la promotion de telles pratiques et ce sans aucun effet. Où est la cohérence ?
A propos du SNPBC : Créé en 1998, le Syndicat National des Professionnels du Bronzage en Cabine (SNPBC) représente la profession au sein de la Confédération Nationale de l’Esthétique Parfumerie (CNEP). Il est membre de l’European Sunlight Association (ESA) et siège dans les commissions internationales relatives au rayonnement et au bronzage en cabine. www.snpbc.org
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