Dérogation au secret médical dans le cadre de la lutte contre les violences conjugales : désormais un professionnel de santé est autorisé à déroger au secret professionnel lorsqu’il « estime en conscience » que les violences mettent la vie de la victime « en danger immédiat » ET qu’il y a situation d’emprise.
Si cette mesure suscite des réactions très mitigées de prime abord, le Syndicat des femmes chirurgiens-dentistes (SFCD) reste cependant vigilant sur une mesure qui doit être accompagnée sur le terrain. Ce n’est pas le sexe de la victime qui crée sa vulnérabilité mais l’emprise que son bourreau a sur elle. Afin de comprendre cette notion, il faut d’abord et avant tout, que le professionnel de santé soit informé et formé sur la question des violences faites aux femmes.
Alors que le Parlement vient d’étendre les possibilités de dérogation au secret médical, le SFCD reste très vigilant sur cette «véritable avancée» dans la lutte contre les violences conjugales.
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