La stratégie « tester-tracer-isoler » mise en place à partir du 11 mai 2020 dans le cadre de la sortie du confinement était une stratégie ciblée. Elle incluait la réalisation d’un test RT-PCR pour les malades suspects et pour les contacts des cas confirmés afin d’identifier rapidement et d’isoler les personnes infectées par le SARS-CoV-2, symptomatiques ou non.
La mise en œuvre de ce programme a nécessité un accroissement des capacités de prélèvement et d’analyse ainsi qu’une organisation nouvelle mobilisant les médecins généralistes, les plateformes de l’assurance maladie, les laboratoires de biologie médicale, les laboratoires hospitaliers, les laboratoires vétérinaires [1], avec le soutien des agences régionales de santé, notamment pour la conduite des enquêtes de traçage. La capacité maximale alors disponible était de 700 000 tests par semaine. Dix semaines plus tard, le cap des 500 000 tests par semaine est à peine atteint malgré une progression de 50% du taux de dépistage au cours du mois de juillet (682 patients testés pour 100 000 habitants en semaine 30).
Les personnes initialement visées par le dépistage étaient les malades présentant des symptômes évocateurs de la Covid-19 et porteurs d’une ordonnance médicale, les sujets-contact identifiés par les services de l’Assurance maladie et certaines populations à haut risque (milieu hospitalier, foyers et centres médicaux sociaux, EHPADs).
Lire la suite du communiqué sur le dépistage renforcé de la Covid-19
Contact presse : Virginie Gustin – virginie.gustin@academie-medecine.fr – com@com-en-france.com