Le SNPHARE s’associe au collectif multiprofessionnel « Santé en Danger », dont la mission est de faire réouvrir le Ségur de la Santé.
Le SNPHARE, comme de nombreux professionnels de santé, ne peut que constater l’échec du Ségur de la Santé pour l’hôpital public, et en particulier pour les praticiens hospitaliers.
Le SNPHARE regrette un protocole d’accord qui n’est favorable qu’aux praticiens en fin de carrière. Aucune reconnaissance du temps de travail, notamment dans le cadre de la permanence des soins, n’a été envisagée, pas plus qu’une revalorisation salariale n’a été obtenue, alors même que les néo-nommés bénéficieront d’une suppression des trois premiers échelons et d’une reprise d’ancienneté. Les discussions sur la gouvernance se résume à un statu quo.
Aucune solution au manque d’attractivité hospitalière n’a été envisagée sérieusement par les pouvoirs publics dans le cadre du Ségur. Aucune leçon de la première vague du COVID n’a entraîné de mesures pérennes.
Alors que 30 % des postes de PH sont vacants, alors que de nombreux PH continuent à quitter l’hôpital public, alors que cet été des listes de gardes pour des spécialités d’urgences sont incomplètes – a fortiori dans les zones touristiques à forte augmentation d’activité, et en pleine reprise de l’épidémie de COVID sur le territoire.
La santé de nos concitoyens continue à être en danger, et de plus en plus.
Lire la suite du communiqué du SNPHARE et du Collectif Santé en Danger