Après une année 2020 marquée par la crise sanitaire, le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2021 promet un « engagement d’avenir » : le Ségur de la santé et le plan France relance consacrent une part significative des dépenses et témoignent de la volonté du gouvernement d’investir massivement dans la santé. La création d’une cinquième branche de la sécurité sociale dédiée à l’autonomie ou l’allongement de la durée du congé de paternité marquent eux aussi cet engagement d’avenir.
Mais le PLFSS 2021 promet aussi un renforcement des outils de régulation, nécessaire à la soutenabilité financière de la sécurité sociale et à la pérennité du financement de la solidarité, avec 4 milliards d’euros d’économies. De ce côté, peu de changement de méthode, malgré les leçons à tirer de la crise sanitaire : baisse des hospitalisations, baisse des prescriptions, baisses des prix des produits de santé.
Comment concilier investissements et régulation, pertinence et qualité ? L’exercice est d’autant plus compliqué qu’il s’inscrit dans un contexte sanitaire et économique à la fois inédit et incertain.
Pour présenter le PLFSS 2021 et les mesures qu’il contient, nile recevra, mardi 13 octobre de 8h30 à 10h, la députée LREM de Seine-Maritime Annie Vidal et le député apparenté LR de la Sarthe Jean-Carles Grelier.
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