La pandémie entre dans une nouvelle phase : celle de la vaccination. Comme les précédentes, cette nouvelle étape ne fera pas l’économie d’une polémique.
L’Intersyndicat des praticiens hospitaliers (INPH) sait que les personnels médicaux, pharmaceutiques et soignants des hôpitaux – publics et privés – sauront répondre présent à la mobilisation dès lors qu’ils seront sollicités.
L’INPH rappelle que :
- Le principe de la vaccination, sans jamais être un sujet tout-à-fait anodin, n’est plus un sujet de débat depuis au moins un siècle dans son principe.
- Compte-tenu du niveau d’évidence scientifique d’une part, et des enjeux sanitaires, économiques et sociaux d’autre part, le bien-fondé de cette vaccination-là ne devrait pas susciter de polémique. En d’autres termes, les hésitations des pouvoirs publics rendent inaudibles le nécessaire rassemblement autour de cette urgence sanitaire.
- Des engagements politiques et techniques massifs sans mains qui tremblent restent la seule posture à adopter.
L’INPH demande également un débat démocratique sur les questions suivantes :
- Le caractère obligatoire ou non. Selon la progression de la vaccination et l’évolution de la situation sanitaire, cette option devra être discutée.
- De même, la traçabilité par tout moyen approprié du statut vaccinal devra être envisagée dès lors qu’elle présente un intérêt patent dans la lutte contre cette épidémie.
Dans tous les cas, les Pouvoirs Publics sont appelés à démontrer dans les faits qu’ils ont pris la mesure de l’urgence à vacciner massivement et leur détermination à la mettre en oeuvre dans les délais les plus rapides.
Rappelons une nouvelle fois que nous sommes dans un contexte d’urgence sanitaire. Le premier corollaire est de s’affranchir de toute lourdeur administrative et bureaucratique. Dans cet objectif, les praticiens hospitaliers et hospitalo-universitaires que nous sommes sont et resterons mobilisables à tout moment. Nous répondons présents.
Contact:
PINEAU Fanny
Assistante médico-administrative
Fanny.PINEAU@chu-nantes.fr