La campagne de vaccination a débuté en France et de la pire des façons, lenteurs et impréparation sur le terrain, changements de discours au gré du vent médiatique. Déjà se profilent des difficultés d’approvisionnement, sources de retard ou de décisions potentiellement préjudiciables, comme l’allongement du délai entre deux doses. Sans compter que l’État français qui n’a même pas confiance dans ses propres services, a scandaleusement confié l’analyse conseil pour les vaccins à une officine privée dans des conditions exorbitantes.
Les laboratoires pharmaceutiques ont reçu depuis le printemps près de 10 milliards de dollars d’argent public pour la recherche sur les vaccins. Cela devrait faire de ces vaccins et de leurs brevets un bien commun de tous les peuples. Il n’en est rien.
– Les pays les plus riches ont accaparé des centaines de millions de doses.
– La distribution se fait aux plus offrants.
– Les contrats et les prix sont négociés dans le plus grand secret
– Les brevets restent la propriété exclusive des laboratoires, ce qui contribue à l’impossibilité de développer leur production à l’échelle nécessaire
La Coordination nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité (CDHMP) demande depuis plusieurs années la création d’un pôle public du médicament, l’assurance de la continuité de production et de distribution des médicaments, le contrôle indépendant de ceux-ci et la pris e en charge à 100% des médicaments validés.
Elle s’associe donc pleinement à la campagne européenne « Pas de profit sur la Pandémie » et appelle ses comités à s’y inscrire et à faire signer la pétition européenne.