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Vaccin AstraZeneca : le SML reste opposé à la primo-vaccination par les pharmaciens (Communiqué)

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Récemment, les pharmaciens d’officine se sont inquiétés dans les colonnes du journal Le Figaro d’un prétendu « retard au démarrage » de la vaccination anti-Covid-19 chez les médecins libéraux et, prétextant un tel scénario, ils réclament l’autorisation de vacciner directement eux-mêmes et de sélectionner les patients.

Le SML rappelle que la vaccination dans les cabinets médicaux avec le vaccin AstraZeneca débutera à compter du 25 février et qu’il n’y a, à ce stade, aucun retard à déplorer du côté des médecins libéraux, lesquels sont prêts et particulièrement mobilisés pour vacciner. D’ailleurs, une récente enquête de Doctolib a estimé que 90 % d’entre eux étaient déjà dans les starting blocs.

Cependant, le nombre de doses disponibles est encore très limité, et les médecins libéraux, ainsi que la DGS l’a indiqué, ne pourront recevoir qu’un seul flacon de dix doses la première semaine, en attendant les prochaines livraisons.

Au regard de la priorisation des patients et des effets constatés dans un nombre limité de cas, le SML estime que seuls les médecins libéraux, lesquels connaissent bien les antécédents médicaux de leurs patients, sont en capacité de réagir médicalement en cas d’incident et peuvent donc effectuer la primo-vaccination.

Les compétences médicales ne se décrètent pas. Les pharmacies ne sont pas des cabinets médicaux. Aussi, à ce stade, dans l’intérêt des patients, le syndicat estime que la primo-vaccination anti-Covid et la prescription des vaccins par le pharmacien ne sont ni raisonnables ni souhaitables.

Le SML demande au Gouvernement de faire la transparence sur les livraisons attendues dans les prochaines semaines, car les chiffres annoncés varient sans cesse d’une réunion à l’autre et selon les interlocuteurs que rencontre le syndicat. Le SML redoute que, là encore, le Gouvernement ne fonde sa politique vaccinale sur une gestion de la pénurie, ce qui serait désastreux au moment où l’on assiste à un retournement de l’opinion en faveur du vaccin anti-Covid.

Lire le communiqué ICI

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