A l’heure où nous replongeons dans la flambée épidémique et les restrictions, à rebours de certains pays qui ont eu une meilleure gestion de la pandémie, la campagne de vaccination en ville s’ouvre sans les pharmaciens ; sans doute pour favoriser certains intérêts corporatistes. Les médecins n’ont pas été en capacité de s’organiser pour proposer à leur patientèle toutes les doses disponibles, et ce n’est pas en mobilisant la médecine du travail, alors qu’on prône le télétravail, que cette situation s’améliorera.
Si nous voulons augmenter la couverture vaccinale, il faut s’appuyer sur le réseau et le maillage des pharmacies d’officine, qui ont montré leurs capacités d’organisation tout au long de la crise.
En attendant d’avoir une couverture vaccinale suffisante, il faut tester rapidement et efficacement la population pour circonscrire au plus vite les foyers épidémiques. Il existe aujourd’hui des tests antigéniques salivaires dont l’efficacité a été jugée suffisamment bonne pour être utilisés massivement dans des pays qui ont réussis à juguler leur épidémie comme la Corée ou le Royaume-Uni.
Alors pourquoi réserver ces tests salivaires à la seule méthode PCR utilisée par les biologistes qui nécessite d’attendre 24 heures le résultat ??
Les Pharmaciens réalisent plus de 500 000 tests antigéniques avec prélèvement nasopharyngé par semaine avec une réponse sous 15 minutes Alors pourquoi attendre pour mettre en place les tests salivaires antigéniques dont le prélèvement est plus facile et mieux accepté par les patients et dont le résultat est identique sous 15 minutes ??
Ce serait la meilleure solution auprès des écoles, collèges, lycées et universités, des clubs de sport, des salles de spectacle pour retrouver très vite une vie sociale réclamée par tous.
Aussi donnons la possibilité aux pharmaciens de tester plus efficacement et de vacciner nos compatriotes qui le réclament tous les jours dans nos officines.
Alain Grollaud, Président Fédergy
Laurent Filoche, Président UDGPO