La pollution de l’air est responsable de milliers de décès chaque année en France. Mieux comprendre comment les différents composés de cette pollution affectent la santé est donc une priorité. Des scientifiques de l’Inserm, de l’université de Rennes 1 et de l’École des hautes études en santé publique (EHESP) à l’Irset et de l’université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) à l’UMS 11 se sont intéressés à un constituant des particules fines issu de combustions incomplètes notamment liées au trafic automobile, le carbone suie.
Alors que ce composé a déjà été lié à de nombreux problèmes de santé, leurs travaux suggèrent pour la première fois qu’une exposition à long terme au carbone suie est aussi associée à un risque accru de cancer, notamment du poumon. Les résultats sont publiés dans la revue EHP le 24 mars 2021.
La pollution de l’air par les particules fines[1] est un enjeu majeur de santé publique. Depuis plusieurs années, la littérature scientifique a mis à jour un lien entre cette pollution et le risque de cancer. En 2013, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a d’ailleurs classé l’ensemble des particules fines comme des cancérigènes certains pour l’Homme.
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