Bien que le seuil symbolique des 30 millions de primo-vaccinés ait été franchi le 13 juin et que la vaccination soit ouverte aux adolescents de 12 à 17 ans depuis le 15 juin, le dynamisme de la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 semble faiblir en France, rendant improbable l’accession au taux de couverture vaccinale de 80% de la population au mois d’octobre, c’est-à-dire au niveau d’immunité collective nécessaire pour éviter une recrudescence de l’épidémie au quatrième trimestre.
En dépit de son efficacité, de sa sécurité et de sa gratuité, la désaffection pour le vaccin persiste dans une large partie de la population, malgré une politique de communication très active. Consciente de la faible efficacité des tentatives de persuasion par la pédagogie, l’Académie nationale de médecine a recommandé la création d’un « passe vaccinal », afin d’inciter les personnes hésitantes à se faire vacciner contre le SARS-CoV-2 [1] et s’est prononcée pour que l’instauration progressive d’une obligation vaccinale soit même envisagée, compte tenu de l’importance de l’enjeu en termes de santé publique [2].
Parmi les facteurs qui peuvent détourner les individus de la vaccination, il faut s’interroger sur le recours répété aux tests RT-PCR ou antigéniques qui sont offerts gratuitement sur le sol Français à la différence de la plupart des pays européens.
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Virginie Gustin 0662524342 virginie.gustin@academie-medecine.fr