Dans une déclaration commune avec la FHF, les conférences de présidents de CME et des directeurs d’établissements de santé, le ministre des Solidarités et de la Santé s’engage dans la lutte contre l’intérim médical.
Nous l’apprenons par la presse !
Après le rétropédalage annoncé la semaine dernière, le ministre s’était engagé – déjà par voie de presse – à convier les Organisations Syndicales ce début de semaine. Cette rencontre, confirmée par le secrétariat personnel du ministre, n’aura pas lieu.
Combien de temps encore devrons-nous, organisations représentatives des praticiens de l’hôpital public, subir ce mépris ?
Les acteurs de terrain qui subissent chaque jour les méfaits du manque de lit, du manque de personnel et de moyens ne comptent sans doute pas aux yeux du ministre.
Arrêtons l’hémorragie des professionnels hospitaliers, rendons l’attractivité à l’hôpital.
Pour mémoire, Action Praticiens Hôpital et Jeunes Médecins demandent :
– Des mesures d’application immédiates :
o La restitution de 4 ans d’ancienneté aux praticiens hospitaliers nommés avant le 1er octobre 2020, lésés par la création d’une double grille salariale en septembre 2020,
o Le décompte de la garde de nuit à 3 demi-journées (soit 24 heures = 5 demi- journées).
– Des mesures à court terme, à appliquer avant l’échéance des élections présidentielles
o Résolution du chantier de la permanence des soins : valorisation des gardes et astreintes, reconnaissance de leur pénibilité dans un compte-retraite
o Ouverture du chantier du temps de travail des praticiens hospitaliers
– Des mesures à moyen terme, sur lesquelles la négociation doit être ouverte avant les élections présidentielles
o Prévoyance pour les praticiens hospitaliers,
o Santé au travail des praticiens,
o Formation continue.
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